Les préjugés sur le chien peuvent représenter des difficultés majeures à une vie paisible avec lui. Beaucoup de ces préjugés sont en lien avec l'anthropomorphisme, un comportement qui appartient à l'espèce humaine et qui est difficile à maitriser, mais pas impossible. Ce comportement consiste à attribuer au chien des capacités intellectuelles et des sentiments qu'il ne peut pas avoir.

Si le chien a des émotions semblables aux nôtres, il les traite néanmoins de façon entièrement différente. Le chien ne peut pas se dire " je suis en meilleure forme que tout à l'heure". D'un point de vu scientifique, les émotions chez l'homme et chez le chien sont étudiées via l'activité du cerveau, la sécrétion d'hormones et les comportements que les émotions entrainent. Aujourd'hui on sait toutefois que le système émotionnel humain occupe une large place dans le cerveau, tandis que dans le cerveau du chien, cette place est petite. Cette partie du cerveau est 5 fois plus petite chez le chien que chez l'homme. La principale conséquence, c'est l'incapacité du chien à analyser ses émotions, contrairement à l'homme. Cela entraine chez le chien, l'absence de toute arrière pensée. C'est un fait biologique.